Kings
- Intense
- Réaliste et loufoque par moment
- Un sujet sérieux
Etats-Unis, Los Angeles. 3 mars 1991. Rodney King, un citoyen noir, a été battu violemment par des policiers pendant une demi-heure. Les images de son arrestation, filmées par un cameraman amateur, ont choqué les Américains et le monde entier.
La réalisatrice du film Mustang nous propulse au cœur de ce drame. Les premières minutes du film sont intenses et violentes. Le ton est donné. C'est à travers le quotidien d'une famille afro-américaine de Los Angeles que l'histoire est racontée, mêlant ainsi tendresse et colère. Les tensions montent progressivement, s'insinuant un peu plus chaque jour dans la ville, jusqu'à l'explosion des émeutes.
La force de ce film réside dans le mélange des situations et des émotions. Véritable patchwork de la vie: les rires, le côté loufoque de certaines scènes et l'innocence des enfants côtoient la peur, la rage et la violence raciale. Filmé avec simplicité, ce film est saisissant par le réalisme des scènes de chaos de Los Angeles.
Millie s’occupe de sa famille et d’enfants qu’elle accueille en attendant leur adoption.
Avec amour, elle s’efforce de leur apporter des valeurs et un minimum de confort dans un quotidien parfois difficile.
A la télévision, le procès Rodney King bat son plein. Lorsque les émeutes éclatent, Millie va tout faire pour protéger les siens et le fragile équilibre de sa famille.