Festival Lumière 2018

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Séance délocalisée au Ciné Meyzieu

le mercredi 17 octobre à 20h

Projection du film La Maison du Lac de Mark Rydell, film intimiste et émouvant où Jane Fonda joue pour la première fois aux côtés de son père. C’est également le dernier rôle d’Henry Fonda au cinéma, qui lui vaut d’être récompensé de son premier Oscar, quelques mois avant de mourir.

Résultat de recherche d'images pour "la maison du lac année de sortie"Date de sortie    1981 (1h 49min)
De                      Mark Rydell
Avec                  Katharine Hepburn, Henry Fonda, Jane Fonda
Genre                Comédie dramatique
Nationalité         Américain

SYNOPSIS

Norman Thayer et sa femme Ethel, viennent comme chaque année passer l’été dans leur maison de vacances sur le lac, à Golden Pond. Leur fille Chelsea leur rend visite avec son nouveau fiancé et son jeune fils Billy. D’abord méfiante, la relation entre Norman et le jeune homme va évoluer peu à peu…
Tarifs: 5€ pour les accrédités / 6€ tarif normal / 4€ pour les moins de 14 ans

Le Prix Lumière est attribué à Jane Fonda pour une carrière d’actrice qui l’a menée de Sidney Pollack à Arthur Penn, de René Clément à Roger Vadim, pour la façon dont elle a incarné très tôt l’idée d’une farouche indépendance, qui l’a conduite à jouer dans Maison de poupée de Joseph Losey d’après Henrik Ibsen ou dans Julia de Fred Zinnemann, et pour ce tempérament hors du commun qui lui fit choisir des rôles féminins puissants, des rôles politiques convaincus comme dans Le Syndrome chinois de James Bridges, dans Klute d’Alan J. Pakula, grâce auquel elle gagne son premier Oscar, ou dans Le Retour de Hal Ashby, qui lui en fait gagner un deuxième. Couverte de récompenses (Golden Globes, Emmy Awards, BAFTA, etc.), Jane Fonda a brillé au firmament d’Hollywood sans jamais avoir renoncé à ses convictions.

« Je suis honorée par l’invitation du festival Lumière et des Lyonnais » a-t-elle déclaré. Et lorsque l’annonce du Prix Lumière lui a été faite, elle s’est dite « Over the Moon. »

Engagée, à l’avant-garde de tous les idéaux quand c’était alors un dur combat qui vous désignait de façon péjorative aux yeux du monde, symbole des luttes pour la liberté, l’anti-racisme et la paix, Jane Fonda est restée la même personne, en quête d’elle-même, se posant des questions sur sa propre existence, ses réussites et ses erreurs. Jane Fonda in Five Acts, un merveilleux documentaire signé Susan Lacy, en témoigne : il sera projeté pendant le festival, et diffusé ensuite sur OCS Orange Cinéma Séries.

Une filmographie impressionnante et des rôles qui le sont autant. Tour à tour fragile, forte, fatale, ou envoûtante, mais aussi drôle et irrévérencieuse, Jane Fonda est une star internationale, icône de plusieurs décennies de spectateurs qui a vu le monde changer définitivement.

En récompensant Jane Fonda, le festival Lumière célèbrera aussi le nom de sa famille, en rendant avec elle un hommage particulier à son père Henry Fonda.

Le Prix Lumière sera remis à Jane Fonda le vendredi 19 octobre 2018 au Centre de Congrès/salle 3000 de Lyon, en présence du public français et de nombreux invités venus du monde entier.

Source: http://www.festival-lumiere.org/

Image associéeJane Fonda est née à New York. Fille de l’acteur Henry Fonda, elle grandit à l’ombre du mythe pour, plus tard, former avec lui et son frère Peter, lui aussi futur comédien et réalisateur, le clan Fonda, une dynastie comme l’Amérique sait les magnifier.

Jeune fille, Jane Fonda suit des cours de danse et de théâtre. C’est pour les financer qu’elle devient mannequin et cover girl. En 1958, elle rencontre Lee Strasberg qui l’intègre à l’Actor’s Studio. En 1960, elle fait ses premiers pas à Broadway et au cinéma avec La Tête à l’enversde Joshua Logan.

Elle enchaîne alors les rôles auprès de cinéastes comme Edward Dmytryk (La Rue chaude, 1962), George Cukor (Les Liaisons coupables, 1962), George Roy Hill (L’École des jeunes mariés, 1962), Robert Stevens (Dans la douceur du jour, 1963) avant de s’envoler pour Paris à la demande de René Clément avec qui elle tourne Les Félins aux côtés d’Alain Delon (1964). En France, Jane Fonda rencontre Roger Vadim dont elle devient la compagne. Il lui offrira plusieurs rôles dont le mythique et très pop Barbarella, qui sort en France et aux USA en octobre 1968. Dans un personnage libre et aventureux qui lui va à merveille, elle explose à l’écran.

En France, c’est mai 68. Jane Fonda s’éveille à la politique aux côtés de son amie Simone Signoret. De retour aux États-Unis, elle endosse le personnage de Gloria dans On achève bien les chevaux de Sydney Pollack. Ce grand rôle fait définitivement d’elle une star internationale et marque un tournant dans sa carrière.

En 1972, elle décroche son premier Oscar avec Klute (1971) de Alan J. Pakula, qui est reçu en France et en Europe comme un film féministe. Jane Fonda s’impose désormais dans des rôles denses de femmes revendicatrices.

Ce rôle, elle le tient aussi dans sa vie publique. Jane Fonda est une militante engagée sur tous les fronts : le mouvement pour les droits civiques, pour la communauté afro-américaine, les Black Panthers, les droits des femmes, la dénonciation de la Guerre du Vietnam… Elle devient l’une des figures les plus en vue de l’Amérique politisée et contestataire des années 1960 et 1970 et une véritable icône de la contre-culture. Au fil des années, s’ajouteront à ces combats ceux de la voix des femmes dans les médias, des droits des Amérindiens, les adolescentes-mères, la fin du nucléaire… Au plus fort de son activisme, le FBI la traquera et réunira sur elle un dossier de plusieurs dizaines de milliers de pages.

En 1979, un deuxième Oscar consacrera l’actrice militante. Dans Le Retour d’Hal Ashby (1978), elle est Sally, bénévole au sein d’un hôpital pour vétérans du Vietnam, partagée entre son mari resté au front et un ancien camarade de lycée blessé au combat. Son interprétation juste dans ce film engagé est unanimement saluée.

Source: http://www.festival-lumiere.org/

Bon festival à tous!